Les données : un élément clé pour une gestion de flotte optimisée
- 29/06/20
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Ces dernières années, la gestion de flotte est complètement passée à l’ère du numérique et des données. Ce changement promet des informations fiables et pertinentes concernant la manière dont les véhicules de votre flotte sont utilisés, et il vous permet d’optimiser la gestion de votre flotte en contribuant à améliorer la compétitivité et les performances de votre entreprise.
Tous les secteurs sont en train de passer au numérique et le secteur automobile ne fait pas exception. Aujourd’hui, les véhicules sont souvent équipés de solutions télématiques qui recueillent de grandes quantités de données. De plus, les opérateurs FuelPass et leurs outils de gestion de flotte collectent également des données complémentaires à propos du kilométrage des véhicules, de leur consommation de carburant, de leur géolocalisation et de leur maintenance (données d’entretien, déclarations de sinistre, etc.).
Une fois toutes ces données traitées, elles offrent une meilleure visibilité sur votre flotte de véhicules et vous permettent de travailler sur des problèmes ciblés. Selon une étude menée en 2019 par CSA-Arval Mobility Observatory, les gestionnaires de flotte utilisent ces données pour localiser les véhicules (54 %), pour améliorer le comportement des conducteurs (46 %), pour réduire les coûts (17 %) et pour optimiser les itinéraires (29 %).
Choisir et optimiser les données
Face à une telle abondance d’informations, les enjeux pour les gestionnaires de flotte sont d’autant plus élevés. Tout d’abord, ils doivent définir des objectifs, car l’optimisation n’est pas qu’une question de coûts : elle peut concerner les taux d’utilisation, la sécurité, la maintenance ou la réduction de l’impact environnemental de l’entreprise. Comme les objectifs peuvent varier considérablement d’une flotte à l’autre, les données utilisées à des fins d’optimisation sont différentes. Le deuxième défi consiste à identifier les données les plus appropriées parmi toutes les variables existantes. Par exemple, les données relatives au kilométrage peuvent être utilisées pour améliorer la gestion des itinéraires.
En identifiant les kilomètres superflus parcourus, on peut repenser l’organisation des livraisons ou des itinéraires pour réduire les temps de trajet. Les employés peuvent consacrer plus de temps à leur cœur de métier, en devenant plus productifs et efficaces. En ce qui concerne les données liées à la consommation de carburant, le gestionnaire de flotte reçoit une notification si un conducteur conduit de manière trop nerveuse, et l’entreprise peut organiser des sessions de formation à l’éco-conduite pour limiter les émissions de CO² et les déclarations de sinistre (et donc le coût des primes d’assurance).
Les données relatives aux niveaux de liquides (huile, liquide de refroidissement, etc.) et aux voyants lumineux sur le tableau de bord permettent au gestionnaire de planifier la maintenance des véhicules et d’éviter diverses pannes électriques et mécaniques. Enfin, pour les véhicules en leasing à long terme, les données, qu’elles soient télématiques ou autres, sont un outil efficace pour comprendre l’état et la localisation des véhicules.
Utilisations sur la durée
Même si la télématique se développe de manière hétérogène en Europe (5 % des flottes françaises de plus de 50 véhicules en étaient équipées en 2019, contre 75 % au Royaume-Uni, lien en français), l’essor de la connectivité à bord et des véhicules autonomes va continuer à accroître le besoin de données disponibles.
Par conséquent, on peut s’attendre à une intensification de l’utilisation des données dans les années qui viennent. Pour aider les gestionnaires de flotte à faire un choix, une tâche de plus en plus complexe étant donné l’étendue des options possibles, les spécialistes en télématique s’efforcent de rendre ces données « plus intelligentes ». Par exemple, grâce à l’intelligence artificielle, les capacités de collecte de données en temps réel des véhicules connectés vont nous permettre de « cartographier » l’environnement et de proposer aux utilisateurs des itinéraires plus sûrs. Pour les flottes en autopartage, le système peut également détecter des anomalies sur un véhicule et modifier automatiquement les réservations en conséquence.